En juin 2019, Observateur Continental avait réalisé un
premier entretien avec le général Juan Antonio Chicharro, président de la Fondation nationale Francisco Franco, pour parler de la volonté politique du gouvernement socialiste espagnol d’exhumer Franco. Nous avions découvert qu’un centre culturel allemand était aussi derrière l’exhumation. Le général Juan Antonio Chicharro expliquait que la guerre civile était de nouveau déterrée par Pedro Sánchez, président du gouvernement aspagnol. Du fait, de la nouvelle décision de la Cour suprême espagnole en date du 24 septembre 2019 de sortir le corps de Franco de sa tombe, Observateur Continental a demandé à la Fondation nationale Francisco Franco de réagir à situation actuelle.
Comment réagissez-vous à la décision d’exhumer le corps du général Franco du mausolée du Val des Morts le 1er novembre?
– C’est une ignominie et une attaque contre l’histoire récente de l’Espagne. Le communisme n’oublie jamais et ils ne pardonneront jamais que Franco les a vaincus. Nous sommes désolés de voir que la Cour suprême ait pris une décision politique en se pliant à Sanchez. Cela marque le début de la fin de la règle de droit.
Est-ce-que tous les recours ont été réellement épuisés légalement pour empêcher l’exhumation du corps du général Franco?
– Oui, tous sauf un dernier recours auprès de la Cour constitutionnelle dans laquelle nous n’avons aucune confiance car c’est une cour hautement politisée.
L’exhumation aura réellement lieu le 1 novembre?
– Nous ne connaissons pas la date exacte car nous sommes en attente de la notification de la décision de la la Cour suprême que nous n’avons pas reçue.
Où sera transférer le corps du général Franco si l’exhumation aura bien lieu?
– Etant donné le refus étonnant de la Cour suprême d’accorder à une famille l’enterrement d’un membre de sa famille en violation de la Constitution espagnole, art 18, nous ne le savons pas.
Comment les pouvoirs publics peuvent intervenir dans une basilique inviolable et sacrée où la seule autorité établie est le prieur de l’abbaye et aussi du fait que le gouvernement espagnol se trouve face au droit d’une famille d’inhumer un membre de la famille où ils le souhaitent?
– Ils ne peuvent pas le faire sans obtenir la permission de l’abbé de l’abbaye du Valle de los Caidos. Cela est seulement possible si le pape intervient dans cette action d’humiliation en permettant de désavouer Pie XII qui avait nommé Franco Caballero de l’Ordre suprême du Christ pour avoir sauvé l’Église catholique de sa disparition.
Est-ce-que la Fondation nationale Francisco Franco reçoit du soutien d’autres personnalités ou d’autres pays?
– Juste quelques moyens. Rien de plus
Qu’est-ce-que signifie cette exhumation de Franco pour le peuple espagnol mais aussi européen?
– C’est la première étape de l’application de la loi sur la mémoire historique pour ensuite décentraliser la vallée, démolir la croix et finalement rejeter toute la transition et même la monarchie elle-même
Pourquoi écrivez-vous «les Espagnols sont à nouveau confrontés aux événements d’il y a près d’un siècle»?
– C’est la victoire du Front populaire socialiste communiste
Si l’exhumation a bien lieu quelles seront les conséquences?
– Il semble que nous soyons en 1936. Mais, je tiens à vous le dire de nouveau. A la différence qu’aujourd’hui, grâce à Franco et à ses politiques sociales, le peuple espagnol jouit d’un bien-être important.